La rédaction a choisi : les films d’horreur à voir pour Halloween 2/2
Vendredi, une partie de la rédac’ vous dévoilait ses kiffs en matière de films d’horreur car un bon Halloween, c’est dans le canapé devant un super film plein de fantômes et de sang. Nous continuons aujourd’hui avec une jolie petite sélection bien comme il faut, pour tous les goûts et pour tous les coeurs 😀
Le film de Crazyqueen : L’Orphelinat
Si vous cherchez un film sans hémoglobine mais carrément prenant et angoissant, je vous conseille fortement L’Orphelinat de Juan Antonio Bayona. L’histoire est simple : Laura décide de reprendre l’ancien orphelinat abandonné dans lequel elle a vécu lorsqu elle était enfant. Elle s’y installe donc avec son mari et son petit garçon. Tout va bien dans le meilleur des mondes jusqu’à ce que le garçon commence à jouer à des jeux étranges avec ces « amis ». Ce film mêle brillamment le fantastique et le suspense (de la mort qui tue). Basé sur une méga intrigue, le film possède tous les ingrédients qui te font scotcher sur le canap’ jusqu’à la fin. Bref, le type de film à te coller des frissons dans le dos. Et pour ne rien gâcher, l’ambiance et les décors sont splendides ! Alors n’hésitez surtout pas à le regarder il vaut vraiment le détour ! Au pire, dans le genre espagnol et plus gore, y a toujours REC 😀
La sélection de Pixel à Lunettes : The Mist
Une ville est recouverte par un mystérieux brouillard. Un père et son fils, craignant un nuage toxique trouvent refuge dans un supermarché avec les clients qui étaient présents à ce moment-là. Ils constatent avec stupeur et tremblements que chaque individu qui s’engage dans ce brouillard se retrouve « dévoré » par une chose. L’imagination humaine va faire le reste : entre psychose et paranoïa, certains trouveront du réconfort dans des réponses divines dévoilant ainsi des personnalités extrémistes et dangereuses. The Myst, tiré du livre de Stephen King, est un incontournable du genre puisqu’il est davantage psychologique que meurtrier. Ne pas connaître le danger, ne pas l’appréhender ni l’anticiper, est peut-être ce qu’il y a de plus dur à assumer. Le film analyse l’adaptation et à la réaction des humains face à l’insoutenable et à l’inconnu et vous tiendra en haleine jusqu’à la fin !
Le film d’Amity : Freddy, les griffes de la nuit
Nancy, adolescente sans histoire de la ville de Springwood, fait des cauchemars troublants d’un homme au visage brûlé aux griffes d’aciers. Un peu flippée sur les bords, elle se rend compte qu’elle n’est pas la seule dans ce cas, et quand un de ses potes finit assassiné la nuit même où elle rêvait de ce mystérieux personnage, plus de doute possible, il s’agit de Freddy Krueger, et ça va chier des bulles ! En primaire, Freddy était, à l’instar de Voldemort, celui dont on ne doit pas prononcer le nom, car circulait dans la classe l’idée qu’il suffisait d’y penser pour qu’il hante nos rêves. J’en avais donc peur, bien même avant de le regarder. Il s’agit d’un très grand classique réalisé par Monsieur Wes Craven (ouais ça gère). Freddy n’est pas juste un affreux monstre qui lève sa machette, non, Freddy est un vrai sadique, intelligent et cruel. Même si la fin est attendue et que le film a pris un bon gros coup dans la gueule (surtout les effets spéciaux) les griffes de la nuit est un passage obligatoire dans votre culture de l’horreur au cinéma.
La sélection de Little Bee : Le projet Blair Witch !
En 1994, trois étudiants en cinéma décident de partir en randonnée dans la forêt de Black Hill afin d’enquêter sur la légende d’une sorcière hantant les lieux. Perdus dans la forêt, ils assistent à de terrifiants phénomènes et sont peu à peu gagnés par la panique. Le film est tiré des deux bandes vidéos qu’ils ont enregistrés, retrouvées un an plus tard aux abords de la forêt. A ce jour, les trois cinéastes sont toujours portés disparus.
Le Projet Blair Witch (sorti en 1999) est l’un des premiers film d’horreur que j’ai vu, et il m’a profondément marqué. Pourtant je l’ai regardé avec des amis en début d’après-midi, sous un grand soleil (on était bien trop trouillards pour le regarder durant la nuit !). Ce film est un faux documentaire, tourné caméra à l’épaule (supposément par les protagonistes). Du coup, on se sent très proche de ce que vivent les personnages, la caméra tremblant et tressautant au rythme de leurs pas et de leur terreur. C’est de ce film qu’est tirée la fameuse scène (reprise maintes et maintes fois) où une jeune femme filme son visage en gros plan pour adresser des adieux à sa famille.
Réalisé avec un petit budget, ce film est l’un des plus rentables de l’histoire du cinéma. Cet engouement est dû à l’une des premières réussites de marketing viral : les réalisateurs ont suggérél’idée que ce film était un véritable documentaire tourné à partir d’images trouvées par la police et un site internet présentait différentes preuves de la disparition des étudiants (pages de journal intime, interviews de proches …). Les réalisateurs n’ont jamais dit qu’il s’agissait d’une histoire vraie, mais ont toujours laissé planer le doute. Un autre documentaire, réalisé à partir des rush du film, sera diffusé sur la Sci Fi Channel la vieille de la sortie du projet Blair Witch au cinéma, attisant plus encore les rumeurs. D’ailleurs quand je l’ai vu (vers 2005), mes amis et moi croyions toujours à l’hypothèse d’un film réalisé à partir de l’histoire vraie, notamment parce que l’un d’entre nous avait vu ce documentaire.
C’est autant pour la qualité du film que pour ce marketing parfaitement réalisé que je tenais à vous présenter le Projet Blair Witch. Que ceux qui adorent les films d’horreurs à gros budget, effets spéciaux et nombreux monstres passent leur chemin, ce film est très intimiste et se base sur la peur de ce que l’on ne voit pas ou de que nous pensons voir, bien plus que de ce que l’on voit réellement.
Le film de Petit Bidule : Shining
Jack Torrance, gardien d’un hôtel fermé l’hiver, sa femme et son fils Danny s’apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Danny, qui possède un don de médium, le « Shining », est effrayé à l’idée d’habiter ce lieu, théâtre marqué par de terribles évènements passés… Il existe trois films traumatisants qui vous changent un enfant pour toujours: l’Exorciste, Ça il est revenu et Shining.
Le génie Kubrick signe encore une fois un chef-d’œuvre. L’affreux Jack est effrayant, courant après sa femme son fils et sa propre folie. L’hôtel en lui-même nous transporte dans un lieu où il ne fait pas bon de rester seul trop longtemps, hiver, petites filles et vieille folle hantent les murs de cette demeure.
Aujourd’hui encore je regarde ce film avec les mains sur mon visage.
Redrum redrum redrum résonne encore dans mes oreilles…
À retenir pour vous la jouer lors d’une soirée Shining: Kubrick a réussi à faire tourner toutes les scènes au jeune Danny sans lui dire et sans qu’il soupçonne à aucun moment qu’il s’agissait d’un film d’horreur. Et quand on regarde le film et la tête de Nicholson on se demande comment il a fait…
Pour l’info perso et croustillante sur la trépidante vie du Petit Bidule, sachez que je n’ai jamais réussi à finir l’œuvre originale de Stephen King, au ¾ du livre, complètement traumatisée je l’ai fermé, caché et je ne l’ai plus jamais revu!!! Bref un film à voir absolument pour les courageux adorateurs de l’angoisse permanente!!