Concert spécial Années 90′s : J’étais dans la place

J’arrive dans la salle du Zénith, toujours aussi charmante, ni trop grande ni trop petite et toujours très conviviale, je m’installe (et bien installée d’ailleurs puisque j’étais en hauteur juste derrière la fosse) et peu après, s’affiche un compte à rebour de l’année 2011 jusqu’aux années 90′s. A l’année 1999, la salle commence à taper des pieds et des mains, dans une attente insoutenable. Peu après,un chauffeur de salle transformiste arrive sur scène pour un medley des plus chauds bouillants. On écoute les plus grands tubes des années 90′s (Ophélie Winter, Ricky Martin, Samba De Janeiro …) , avec sur les écrans les paroles pour que tout le monde puisse pousser sa petite chansonnette. Tout le monde se lève, danse et chante. L’ambiance commence bien !

Vient d’la pub à la con, et deux trois clips d’Ina et d’autres chanteurs et chanteuses moisis que la salle ne se gêne pas pour huer et demander vite, très vite le spectacle !! Les lumières s’éteignent, une musique électro, des lumières lasers et là, deux héros entrent en scène : Charlie et Lulu qui nous entonnent la chanson d’intro du Hit Machine « le vendredi en compagnie d’un public ennnnn ??? Foliieeeeeeeeee« , ça y est c’est parti, le public est en délire, plus rien ne les retient ! Le concert est lancé, et Yannick fait son apparition !

Ces soirées là ahein ahein ! Le Yannick te retourne le Zénith comme jamais, tout le monde lève les bras, on se prend tous au jeu, et on imite même les pas des Yannickettes. Une première prestation qui commence bien mais qui retombe un peu avec l’arrivée d’Indra, qui, un poil trop vieille pour la cible de 25/30 ans, n’a pas bénéficié du même engouement (tout le monde s’est assis et se demandait ce qu’elle était en train de chanter). Elle a gardé toutefois une plastique superbe qui n’a pas bougé après plus de 15 ans dans la tronche. La foule repart en délire avec les autres artistes qui s’enchaînent : Los del Mar, Benny B, Boris ou encore Corona !

Charlie annonce la venue d’un invité surprise : Alan Théo, personne ne s’y attendait ! Toujours aussi beau gosse, il entame son plus grand tube « Emmène Moi« , les filles sont en délires (j’avoue ne pas avoir trop participé à l’ambiance générale, car je commençais déjà à aimer des trucs pas trop gogoles en musique) et il profite de la foule pour interpréter son nouveau titre façon Hard Rock Métal qui n’a plu à personne (on venait pour la nostalgie bordel !). J’avais un peu de peine pour l’artiste, un peu seul sur sa scène et qui aurait sans doute mérité (pour ce genre de musique) des musiciens barbus et aux cheveux longs derrière lui pour faire le spectacle.

L’arrivée de Larusso fait un tabac. Personnellement je l’attendais de pied ferme et je ne fus pas déçue ! Elle interprète Je survivrais son deuxième tube et fini avec le meilleur : Tu m’oublieras. Toutes les filles (surtout moi) s’époumonent au point qu’on n’entend même plus la voix de Larusso. Mais enfin arrive l’artiste pour qui j’étais venue : Gala, qui correspond réellement à la première chanteuse qui a marqué mon collège et aussi la seule qui fait un concert comme il se doit. Armée de ses musiciens, Gala se donne à 2000%, elle chante deux tubes dont Free From Desire, et aussi une nouvelle chanson (décidément ils le font tous). Mais étonnamment, c’est loin d’être du caca musical, c’est même plutôt sympa à écouter, une véritable surprise.

Le public en veut encore, car le public attend THE BOYS BAND DE OUF MALADE ! Un grand silence règne dans la salle et sur les écrans s’affichent les silhouettes du groupe tant attendu : Les Worlds Apart !!! Les filles hurlent, tout le monde se lève, et sous les projecteurs, les trois hommes (qui ont pris un sacré coup de vieu) balancent un « Baaaaaaby come back won’t you pleaaaaase coooome baaaAaack ». La foule en délire, la fièvre contamine les fans qui n’ont pas perdu une miette de leur ferveur ! L’ancien boys band, très généreux, nous offre trois chansons et finissent par Je te donne !

Pour finir le concert en beauté, Hermes House Band arrive, la finale de la coupe du Monde de 98 sur les écrans, on chante tous « La la la la la lalalalala la LA LA … » et on crie dès qu’on voit Zidane mettre un but (oui on est un peu con, mais des fois ça fait du bien !), puis toutes les anciennes stars les rejoignent, et chantent avec nous, des confettis s’abattent sur des visages comblés.

Surprise moi-même de connaître autant de chansons par coeur (surtout le tube espagnol de Paradisio alors que je ne parle pas un mot d’espagnol ! Merci la fiche parole de Star Club !), je suis sortie de ce concert heureuse. Heureuse d’avoir un concert de si belle facture, de savoir que les artistes qui autrefois chantaient en play-back, avaient de belles voix en live (un peu essoufflées mais tellement plus authentiques). On regrettera toutefois l’absence de chanteurs emblématiques de la période funky-groove (Alliance Ethnik, Ophélie Winter, ou Reciprok, heureusement y avait Larusso pour les représenter !).

Ce concert a réveillé la p’tite ado que j’avais un peu oublié, celle qui avait des bagues, les cheveux hirsutes (un point qui n’a pas changé), mes air max, mon Bombers Schott et surtout mes posters que j’affichais partout sur les murs de ma chambre, les choré que j’imitais avec mes copines, mes K7 où j’enregistrais les chansons qui passaient sur Voltage, mes magazines Star Club, mes compils M6 Dance, et le Hit Machine que je ne ratais sous aucun prétexte !

Petite information : L’évènement fait sa tournée dans toute la France et reviendra sur Paris pour la rentrée prochaine ! Tous au guichet !

Je m’excuse pour les photos et vidéos prises pendant le concert qui sont plutôt à chier.

Amity

Journaliste sur Magazine Geekettes